Qui sommes nous?

Génération Nomination a été lancée en 2015 par un collectif indépendant de citoyens qui a travaillé plus de deux ans en amont sur la thématique, en consultant notamment des universitaires, politiciens et journalistes.

La première préoccupation étant de trouver un moyen de permettre un accès à tous sans discrimination aux fonctions publiques décisionnelles, la seconde de trouver un moyen de limiter l’influence grandissante de l’argent sur les décisions importantes, qui s’écartent ainsi de la recherche du bien commun. L’histoire et les sciences politiques nous ont livré de nombreux exemples qui ont été les fondations de notre démarche. Les expériences positives de conventions de citoyens ont terminé de nous convaincre du bien-fondé de notre démarche : l’avenir appartient au partage des pouvoirs !

Notre organisation est articulée autour d’un comité de pilotage, d’une coordination et d’un conseil scientifique et stratégique. Ce dernier est composé d’experts et de personnalités qui soutiennent et souhaitent contribuer ponctuellement au projet par leur expertise et expérience. De plus, des centaines de sympathisants œuvrent à diffuser nos idées et élargir le mouvement de manière plus ponctuelle.

Contact : info@genomi.ch 

Président du comité de pilotage : Marc Sneiders, marc.sneiders@genomi.ch

Coordinateur : Charly Pache, charly.pache@genomi.ch

Le comité scientifique et stratégique est composé de (ordre alphabétique) :

Prof. Dominique Bourg, philosophe, Vice-Président de la Fondation Nicolas Hulot, Professeur à l’Institut de Géographie et Durabilité – Université de Lausanne :
«Les démocraties représentatives occidentales ont tendance à se dessécher, et même à virer pour certaines à la « démocrature », selon l’expression de Pierre Hassner. La Suisse est en partie préservée par la démocratie semi-directe, mais connaît néanmoins cette dérive. L’instauration partielle de la procédure du tirage au sort, assortie d’une formation préalable, permettrait de casser la dynamique d’isolement de nombre d’élus et leurs liens trop exclusifs avec les milieux économiques.»

Pascal Corminboeuf, ancien Conseiller d’Etat fribourgeois :
«Mon pays se ratatine sous l’action conjuguée des lobbys et des réflexes conservateurs. Il ressemblera bientôt à un vieillard avec un masque d’adolescent. Il est vital de renverser l’image et revivifier sa gouvernance»

Prof. Yves Sintomer, professeur en sciences politiques :
«La Suisse doit rester fidèle à sa tradition d’innovation démocratique, elle s’honorerait d’être la première à rétablir le tirage au sort des charges politiques»

Jacques Testart, biologiste et critique de science, auteur de «L’Humanitude au pouvoir» :
«Conflits d’intérêts, élitisme et ploutocratie prennent le pouvoir dans nos sociétés réputées démocratiques. Le tirage au sort des représentants de la population est une mesure d’intérêt général à adopter au plus vite»